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Points de vue > Les yeux de Kaa
 

(prostitution, chiffres, presse, info, intox : comment s'y retrouver ?)

Yves Lambert

Cet article a d'abord été publié dans le bulletin d'information n°12 du réseau Ac.Sé en mai 2007

 

40.000 étudiantes prostituées : info ou intox ?

Dans un article publié le 30 octobre 2006, sous le titre "La prostitution gagne les bancs de la fac", Le Figaro avance que "certaines [étudiantes] 'travaillent' dans les bars à hôtesses ou les agences d'escort girls. D'autres utilisent Internet pour louer leurs services de masseuses ou de femmes de ménage en petite tenue. Les plus téméraires investissent la rue à Paris, à Lyon, à Montpellier ou même à Bruxelles. Le sujet est sensible, mais les étudiantes aussi peuvent verser dans la prostitution. Pour payer leur loyer, financer leurs études ou bien "gagner" leur argent de poche ; régulièrement ou de façon occasionnelle ; issues de milieux défavorisés ou pas...

Elles seraient de plus en plus nombreuses à faire commerce de leur corps." Tout en avouant qu'"aucune étude n'a été menée sur le sujet", le journaliste Jean-Marc Philibert n'en rapporte pas moins que, selon le syndicat SUD-Etudiant, "40.000 étudiants se prostitueraient, des filles à une écrasante majorité, soit près d'un étudiant sur 57." Le phénomène est mis sur le compte de la "paupérisation des étudiants, mais aussi d'une vision de plus en plus consumériste de la société."

Cité par l'article, Guillaume Houzel, le président du conseil de l'Observatoire de la Vie Etudiante (OVE), confirme l'existence du phénomène. Selon l'OVE toujours, ajoute le journaliste, "plus de 45.000 étudiants vivent aujourd'hui dans une situation de très grande pauvreté et 225.000 peinent à financer leurs études. Cela constitue un réservoir considérable de candidats prêts à tout pour gagner un peu d'argent. Sans parler des quelques-uns attirés par le luxe et les paillettes." [lire ici le communiqué de presse de l'OVE]

La brigade de répression du proxénétisme de Paris (BRP) indique que le "phénomène (…) a toujours existé." L'OCRETH(1) n'est pas en reste et signale quant à lui que "la prostitution étudiante est plutôt une activité individuelle et occasionnelle, (…) un phénomène très discret et difficilement quantifiable qui, de plus, n'est pas répréhensible" et la BRP de préciser que, sur internet, "les fausses étudiantes sont peut-être encore plus nombreuses que les vraies. (...) Durant l'année 2004, la brigade a ainsi démantelé un réseau où exerçaient de jeunes Marocaines, fausses étudiantes mais vraies prostituées. Elles avaient toutes leur carte d'étudiante. Cela leur permettait surtout d'avoir un titre de séjour. Mais elles n'ont pas dû passer beaucoup de temps à la fac..."

Résumons-nous : selon l'article écrit par Jean-Marc Philibert, la prostitution étudiante serait un phénomène ancien (ce qui contredirait le titre de l'article mais on n'est pas à une "approximation" près) ; des prostituées exerçant via internet prétendent être étudiantes (mais la police indique que ce serait plus souvent faux que vrai) ; leurs conditions socio-économiques expliqueraient le passage à la prostitution des étudiants (cliché éculé) ; on ne les trouve pas seulement sur internet mais dans la rue, à Paris, Lyon, Montpellier et même Bruxelles ; les étudiants prostitués seraient 40.000, majoritairement des filles. Tout cela en l'absence de toute étude : c'est fort.

Contacté par téléphone et interrogé sur ses sources, le syndicat SUD-Etudiant s'abrite d'abord derrière le rapport Dauriac : remis au ministre Claude Allègre en 2000, ce rapport sur la précarité des étudiants chiffrait à 100.000 le nombre d'étudiants vivant sous le seuil de pauvreté, rien de neuf sous le soleil donc. Surtout, et c'est un peu gênant, il ne contient pas une seule mention sur une censément prostitution étudiante. Placé face à cette évidence, le syndicat s'embrouille dans ses explications et avoue ne plus savoir quelle est sa source …

Et pour cause, répétons-le, il n'existe aucune étude sur le sujet : Jean-Marc Philibert a beau le savoir, il écrit quand même un article fondé sur du vide et lance un chiffre qui fera le tour des rédactions(2) et des esprits. Pour nombre d'entre elles et eux, la France compte donc 40.000 étudiantes prostituées.

Info ou intox ? Intox.


40.000 prostituées trafiquées pendant la Coupe de Monde de football 2006

Ces prétendues 40.000 étudiantes prostituées en France résonnent comme un drôle d'écho aux 40.000 prostituées qui auraient été importées de force en Allemagne pour la Coupe du Monde de 2006.

Le 25 janvier 2006, l'association Coalition Against Trafficking in Women (CATW) - ou Coalition Contre la Traite des Femmes - lance une campagne internationale intitulée "acheter du sexe n'est pas un sport", une pétition qui, au final, recueillera 134.373 signatures, dont celles de plusieurs figures du football et du show business(3). Le texte de la pétition rédigée en plusieurs langues indique que "l'on estime à 40.000 le nombre de femmes 'importées' d'Europe Centrale et d'Europe de l'Est vers l'Allemagne pour 'servir sexuellement' trois millions de spectateurs environ - majoritairement des hommes."

Cette campagne de sensibilisation contre la prostitution, la prostitution forcée et la traite des êtres humains est assez vite officiellement parrainée par la Fédération Allemande de Football (DFB). "Malheureusement, de grands événements tels que la Coupe du Monde de football entraînent une augmentation de ce rabattage honteux", a déclaré au cours d'une conférence de presse Theo Zwanziger, le coprésident du DFB(4). Plus fort encore, le parlement européen, par une résolution en date du 15 mars 2006, considère que la traite des femmes et des enfants vulnérables à l'exploitation sexuelle constitue l'une des pires violations des droits humains, plaide en faveur d'une coopération transnationale, se félicite de la campagne "acheter du sexe n'est pas un sport" soutenu par le Conseil National des Femmes Allemandes et invite par conséquent les États membres de l'Union, l'Allemagne, le Comité International Olympique et les associations sportives à dénoncer haut et fort la traite des êtres humains et la prostitution forcée. Devant la pression des ONG, la Fifa est contrainte de réaffirmer qu'il n'y aura pas de prostitution dans et autour des stades. Le Vatican, qui s'intéresse assez rarement aux choses du football, se fend d'un communiqué dénonçant un événement où l'on pourra se payer une prostituée pour le prix d'un billet d'entrée au stade.

Rarement campagne aura reçu plus fort soutien de la société civile, sportive, politique et religieuse. De nombreux sites internet s'en font l'écho et la pétition circule de boîtes à lettres électroniques en boîtes à lettres électroniques : qui ne l'a pas reçue ?

Pour se faire une idée, 40.000 femmes transportées contre leur gré représentent l'équivalent d'un convoi de 1.600 bus qui, à supposer qu'ils circulent à la queue leu leu en respectant une distance entre chacun égale à la longueur d'un bus, constituent une file de plus de 38 kilomètres de long. C'est l'équivalent de la ville de Puteaux (Hauts-de-Seine) ou de Saint-Ouen (Seine Saint-Denis). Bref, ça ne passe pas tout à fait inaperçu.

Selon le magazine Envoyé Spécial diffusé sur France 2 le 18 mai 2006, avant la Coupe du Monde donc, aucune des investigations menées par les journalistes d'un reportage sur la question tant auprès des autorités de la police allemande chargées de la lutte contre la traite des êtres humains, des associations, des prostituées travaillant au moment de l'enquête à Berlin, de certains gérants d'Eros Centers, etc., n'a permis ni de confirmer les informations ni de comprendre comment le chiffre énorme de 40.000 femmes avancé par la Coalition Contre la Traite des Femmes avait été évalué.

Présenté par les médias comme "la Coupe du Monde du sexe et de la prostitution", le Mondial allemand s'est finalement montré bien plus soft que prévu. Au Pascha, autoproclamé plus grand bordel d'Europe et dénoncé par les ONG luttant contre la prostitution, le patron Armin Lobscheid, cité dans Libération le 6 juillet 2006, a expliqué que son établissement s'est doucettement désempli avec la fin du Mondial et a déclaré que "toutes les prostituées prétendent résider dans un pays de l'espace Schengen". Son activité est contrôlée dans le cadre de la réglementation allemande. Dans le même article, un porte-parole de la police de Cologne affirme que "ce chiffre de 40.000 prostituées était absolument fantaisiste. Selon les contrôles que nous avons effectués pendant la compétition, il n'y a pas eu d'augmentation significative du nombre de prostituées travaillant dans la ville et ses alentours. A peu de chose près, nous sommes dans la même situation qu'avant la Coupe du Monde."

Info ou intox ? Intox.

La question de la traite des êtres humains en général et celle à fin d'exploitation sexuelle en particulier n'a pas besoin de ce genre d'"intox" : le phénomène est bien assez grave et massif comme cela. Que des associations qui prétendent venir en aide aux personnes trafiquées avancent des informations aussi fallacieuses pour conduire à un tel tapage ne peut que gêner les professionnels qui travaillent sérieusement sur ce champ, policiers, gendarmes, magistrats, travailleurs sociaux, …


40.000 tournantes ?

Les deux exemples précédents rappellent le travail du sociologue Laurent Mucchielli, chargé de recherches au CNRS, enseignant à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, directeur du CESDIP(5), qui travaille notamment sur la délinquance juvénile et les violences interpersonnelles

Il a publié une recherche née d'une interrogation face à la médiatisation aussi intense que subite de ce que les journalistes ont appelé "tournantes", reprenant à leur compte une expression argotique. Le comptage annuel de la fréquence des occurrences de l'expression "viol collectif" dans les titres des dépêches de l'Agence France Presse (source majeure d'information de l'ensemble des autres médias) met en évidence le phénomène. Alors que de 1990 à 2000, les viols collectifs n'avaient occasionné qu'un volume de 1 à 7 titres (pour une moyenne de 4 par an), en 2001 l'expression "viols collectifs" ainsi que celle, nouvelle, de "tournantes", apparaissent au total à 50 reprises. Le phénomène recule en 2002 avec 32 occurrences, puis seulement 23 en 2003, et il disparaît quasiment en 2004.

L'analyse du contenu des articles de presse fait ressortir une version dominante présentant ce phénomène comme largement nouveau, en pleine expansion et propre à un lieu et une population donnés : les "jeunes des cités", c'est-à-dire les jeunes "issus de l'immigration". Cette vision s'inscrit en effet dans le cadre plus large du débat sur l'"insécurité" et "les banlieues", amplifié encore par le thème des violences faites aux femmes et par la peur de l'islam. Cette médiatisation s'inscrit par ailleurs dans le contexte des campagnes électorales de 2001 et 2002, centrées sur le thème de "l'insécurité".

Laurent Mucchielli a alors cherché à en savoir plus. A côté d'une analyse qualitative et quantitative du traitement médiatique des "tournantes", il a d'abord entrepris de rassembler des documents historiques, puis analysé les statistiques disponibles, enfin dépouillé une vingtaine de dossiers judiciaires pour des affaires jugées ces dix dernières années (1994-2003) dans la région parisienne, aux assises (sous la qualification de "viols en réunion") et en correctionnelle (sous la qualification d'"agressions sexuelles en réunion").

L'ensemble de ces deux analyses (sur le traitement médiatique et sur le phénomène lui-même) montre qu'il n'y a aucune corrélation entre le traitement médiatique et la réalité statistique judiciaire, nettement en retrait … Laurent Mucchielli conteste la nouveauté du phénomène tout autant que son aggravation et réfute, preuves à l'appui, la liaison fondamentale faite entre viols collectifs, origine maghrébine et religion musulmane. L'auteur montre que la mise en scène médiatique des "tournantes" participe en réalité d'une peur et d'un rejet croissants des jeunes hommes français issus de l'immigration maghrébine et d'une banalisation contestable de l'interprétation des problèmes économiques et sociaux en termes "culturels", voire "ethniques".

Intox encore donc.

A noter qu'au plus fort du mouvement médiatique dénoncé par Laurent Muchielli, Sohane Benziane est brûlée vive le 4 octobre 2002 à Vitry-sur-Seine par son ex-petit ami, âgé de 19 ans : l'événement renforce l'emballement médiatique et … donne naissance à l'association Ni putes ni soumises créée en avril 2003, dont l'existence, les propos et les objectifs renforcent eux aussi encore plus le mouvement et lui donne un crédit plus grand encore. Enfin, Samira Bellil, marraine de NPNS, publie Dans l'enfer des tournantes aux éditions Gallimard le 20 mai 2003(6).

Si l'on suit le raisonnement de Laurent Muchielli et ses conclusions, l'action de Ni putes ni soumises, loin de lutter efficacement contre les violences faites aux "femmes des quartiers" (pour reprendre les termes chers à NPNS et sa présidente Fadela Amara, dont l'association a été l'instrument de la paradoxale carrière), ont alimenté le racisme et les discriminations visant les jeunes issus de l'immigration.


Logique …

Dans les trois cas évoqués ici sur une période de cinq années (2001-2006), on a affaire à des questions intriquées de sexualité et de transgression : ces deux ingrédients magiques nichés per se au creux des thèmes de la prostitution ou des "tournantes" forment un objet de fascination, dans l'emploi littéralement hypnotique du mot(7) : leur usage à destination de profanes abolit toute volonté et, partant, toute pensée critique.

La presse et les médias, qui ont bien trop souvent les yeux de Kaa(8), le savent bien et manquent bien trop souvent d'une réflexion éthique sur leurs pratiques. Cette fascination bloque visiblement tout examen sérieux de l'information et elle se met à circuler dans tout le corps social, exactement comme le fait une rumeur, sans que personne - ou presque - ne s'interroge sur ses fondements, quand bien même certains chiffres paraissent complètement fantaisistes … pour peu qu'on y réfléchisse un peu, et c'est là que le bât blesse : on ne réfléchit guère.

La mécanique fonctionne d'autant mieux que les causes ou les motifs reposent sur des clichés communément admis, qui ne sont pas interrogés tellement ils semblent évidents : les conditions socio-économiques expliquent le passage à la prostitution, donc que des étudiantes en situation précaire se prostituent (en masse) semble cohérent ; l'Allemagne est le royaume des bordels réglementés, donc que la Coupe du Monde de football de 2006 devienne un lieu de vénalité sexuelle qui doit "importer" des dizaines de milliers de prostituées pour satisfaire des millions de supporters semble cohérent ; les jeunes des cités issus de l'immigration ne respectent que les filles qui filent droit et voilées et prennent toutes les autres pour des putes, donc qu'ils soient dès lors des violeurs en bande semble cohérent.

Nous aurions pu ajouter à la liste le célèbre et terrible emballement médiatique qui, en 2003 à Toulouse, donnant aveuglément foi aux propos des anciennes prostituées "Patricia" et "Fanny" et de leur ami travesti Djamel, conduit à soupçonner des policiers, magistrats et politiques (dont le procureur, son ex-substitut financier, le maire Dominique Baudis) : accusés de viols au cours de "soirées fines" et même de meurtres de prostituées fournies par le tueur en série Patrice Alègre qu'ils auraient protégé, leurs noms sont jetés sans vergogne en pâture(9) , … avec les désastres personnels terrifiants que cette affaire engendrera.

Policiers, magistrats et politiques : tous ripoux, non ? Logique(10).

Notes

1 Office Central de Répression de la Traite des Etres Humains. [retour texte]
2 Plusieurs médias (dont Paris-Match, par exemple) nous contacteront pour nous interroger sur le prétendu phénomène et pour que nous confirmions les chiffres avancés ! [retour texte]
3 Consultable ici, liste des signataires incluse : http://catwepetition.ouvaton.org/ [retour texte]
4 Libération du 8 mars 2006. [retour texte]
5 Centre de Recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales. [retour texte]
6 Elle décédera d'un cancer en 2004. [retour texte]
7 Le Petit Littré définit ainsi le mot "fascination" : faculté de fasciner leur proie qu'on attribue à certains animaux ; puissance que les adeptes du magnétisme prétendent exercer sur les personnes soumises à leurs opérations. [retour texte]
8 Le python qui fascine et hypnotise Mowgli dans le dessin animé de Disney, Le livre de la jungle. [retour texte]
9 L'innocence de toutes ces personnes sera finalement reconnue. [retour texte]
10 On relèvera que si "Patricia" et "Fanny" ont été condamnées pour dénonciation calomnieuse envers le maire de Toulouse et l'ex-substitut financier du procureur, La Dépêche du Midi, à l'origine médiatique de cette deuxième affaire Alègre avec le Figaro, a été condamnée pour diffamation contre l'ancien substitut du procureur. La directrice de la publication du quotidien régional et le journaliste auteur de l'article incriminé ont en outre été condamnés à 2.000 euros d'amende chacun et à 1.500 euros solidairement pour les frais de justice. [retour texte]

Les chiffres et la prostitution étudiante.

Communiqué de presse du 24 janvier 2008 de l'Observatoire de la Vie Etudiante en réaction à la vague médiatique provoquée par la parution en janvier 2007 de deux ouvrages portant sur le thème de la prostitution étudiante.

S'il est très vraisemblable que certains étudiants se prostituent, aucune étude de référence n'existe sur la prostitution étudiante pouvant le prouver. L'OVE n'a jamais mené d'études sur ce phénomène qui nous semble bien moins massif que certains journalistes ont voulu l'écrire.
Il n'existe donc aucune information disponible à ce jour. Le Ministère de l'intérieur, lui-même, avoue que les chiffres qu'il possède sur la prostitution globale sont à manipuler avec précaution.

Quant à la pauvreté étudiante, qui représente, bien sûr, un sujet tout à fait différent, elle s'avère relativement stable au fil des années. Les pauvres sont assez peu nombreux parmi les étudiants, car rares sont les enfants des familles pauvres qui ont la chance d'accéder à l'enseignement supérieur. Une frange assez importante des étudiants (20%) vit en revanche dans des conditions délicates, au moins parce qu'ils sont amenés à travailler beaucoup, longtemps, et concurremment à leurs études, ce qui s'avère très préjudiciable à leur réussite universitaire. Les étudiants en situation de pauvreté grave et durable représentent, quant à eux, 1,5% de l'ensemble. Enfin, il est évident que les étudiants, à l'image de l'ensemble des ménages, connaissent des tensions sur leur pouvoir d'achat, notamment pour ce qui est des frais de logement.

En cela les travaux de l'OVE corrobore et précise l'ensemble des études sur la situation sociale des étudiants mais rien ne relie ces résultats à la prostitution étudiante. [retour texte]

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