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Message ou FAQ

 

Si petit et déjà au coeur du conflit parental...

Mars 2015

Mesdames,
Vous qui n' êtes pas censées ignorer mon histoire, puisque mon épouse est devenue votre petite protégée, je tenais à vous dire merci pour votre manque de discernement ainsi que votre crédulité aveugle vis-à-vis d'une mythomane qui s'est amusée à foutre en l'air la vie de son mari, lequel n'a rien à se reprocher (cf pièce jointe). Voilà qui relève de l'opprobre et du scandale.
Je trouve -très sérieusement- que vos prestations sont admirables, défendent une noble et juste cause, mais votre naiveté devant la farce de mon épouse a été désarmante.La plupart des victimes sont authentiques, mais elle, est et demeure une comédienne qui vous a mené par le bout du nez.
Veuillez agréer, mesdames, l'expression de mes sincères salutations.
Benoit


Bonjour,
J'ignore qui est la personne (votre ex-compagne?) dont vous parlez et je pressens que vous n'êtes pas à la "bonne adresse" mais je reçois les paroles des hommes et des femmes qui veulent bien m'écrire.
Je suis prête à entendre la vôtre.
Dans l'attente,

Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil

SOS FEMMES SAINT-DIZIER

 

 Eh bien mon épouse a été accueillie à M. et a déposé plainte contre moi le 02/06/2014 pour des violences que je n'ai pas commises.Le parquet a classé cette dénonciation calomnieuse sans suite. Je suis regardé tel un pestiféré par les divers acteurs sociaux et le tribunal aux affaires familiales. Le seul but de mon épouse était d'avoir un enfant avec moi et d'obtenir un titre de séjour en déposant plainte. SOS FEMMES M. n'a absolument pas cherché à savoir si mon épouse s'avisait de leur mentir ou non. Je réponds donc à un préjugé, un stéréotype : Celui du méchant mari, du méchant policier, du méchant de la gente masculine alors que je n'ai jamais levé la main sur elle. En revanche, j'ai été victime de ses violences, j'ai été cocu et humilié. Ma parole ne vaut pas grand-chose, mes certificats médicaux non plus, et toutes les preuves accablantes dont je dispose.
Je voudrais simplement que justice soit faite, et que SOS FEMMES M. reconnaisse son erreur gravissime, son manque de discernement.Je ne suis pas un calculateur comme l'est indéniablement mon épouse; je suis quelqu'un de naturel. Je me suis fait avoir certes. Mais je ne comprends pas que des professionnels d'associations loi 1901, de justice, d'administration, de santé... soient naifs à ce point.
Merci de m'avoir lu.
Benoit

 

Bonjour,
Le fait que le parquet ait classé cette plainte sans suite signifie qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour reconnaître les faits.
Donc, le juge aux affaires familiales ne pourra pas s'appuyer sur la plainte de votre femme pour "juger" de la problématique familiale d'autant plus que sa décision doit être rendue dans le seul intérêt de l'enfant et non pas par rapport au père ou à la mère, à moins évidemment que l'un ou l'autre ne soit reconnu "nocif"pour leur enfant ; ainsi, même un parent qui violente son partenaire ne serait pas (jugé) forcément "malsain" pour l'enfant et ne sera donc pas privé de l'autorité parentale.
En quoi seriez vous regardé comme un "pestiféré"?
Je ne peux répondre à la place de SOS FEMMES M. puisque je ne connais pas les éléments dont ils disposent et que chaque association fonctionne indépendamment.
N'avez vous pas tenté de les contacter à ce sujet?

Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil

SOS FEMMES SAINT-DIZIER

 

Oh vous savez bien de quels préjugés peut souffrir un homme en 2015, qui plus est un policier. Disons que la mère de mon fils a un talent naturel pour enrober les choses, pour s'inventer des histoires, et pour faire en sorte que le monde entier prenne fait et cause en sa faveur. Très clairement, je n'ai rien à me reprocher. Je n'ai jamais levé la main sur mon épouse.Elle a su s'adjoindre un système partial et s'en accommode très bien. Vous n'imaginez pas de quelles inepties j'ai pu être accusé, cela dépasse l'entendement et la cohérence. Malgré ce que je puis apporter, personne ne me croit et je passe pour un mari violent, un père indigne, un monstre, etc...
Il n'a jamais été possible de dialoguer avec SOS FEMMES M.. Chacun des courriers de mon avocate, ou de moi-même sont restés sans réponse. Je me suis heurté à un soi-disant "secret professionnel" lorsque je voulais savoir où était mon fils, que je n'avais pas vu pendant plus de huit mois.
J'ignore toujours où il vit, et suis tenu de le récupérer devant un poste de police (d'où l'article paru dans la presse) alors qu'aucune décision juridictionnelle ne l'impose.
Benoit.

 

Mais qu'a décidé le juge aux affaires familiales alors?
Car c'est bien ce magistrat qui statue sur l'exercice et les modalités de l'autorité parentale...
SOS femmes a bien, effectivement, l'obligation du secret professionnel mais se conforme strictement aux décisions de justice ; ce n'est absolument pas l'association qui décide juridiquement ; elle applique les décisions.

Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil

SOS FEMMES SAINT-DIZIER

 

Bonjour Madame,
Pour m'occuper de mon fils j'avais changé mes horaires de travail, ayant des jours de repos en semaine, conformément à ce que mon épouse m'avait demandé au moment où nous étions encore ensemble. Revenir sur une mutation administrative est chose impossible, je viens à peine de prendre mes nouvelles fonctions. Et puis je savais d'avance que donner la garde au père est chose très rare.
Aujourd'hui, elle refuse tout arrangement à ce sujet.De plus, elle a déposé plainte pour des violences imaginaires, ce qui a mis à mal ma carrière. Elle refuse de me communiquer l'adresse où elle vit avec mon enfant et m'impose de le récupérer devant un commissariat de police, ce qui écorne un peu plus mon image.
Elle ment sur ses revenus, de la même façon qu'elle a menti à SOS FEMMES, ainsi qu'au JAF. A chaque fois que je rentrais du travail, elle me frappait sans raison, me menaçait avec un couteau, s'imaginait que je la trompais et autres inepties de ce genre. Toutes ces manoeuvres afin d'obtenir un titre de séjour et des aides! Elle m'avait avoué sciemment ne jamais m'avoir aimé une seule seconde, ne jamais avoir eu l'attention de faire sa vie avec moi. Pendant que je travaillais, madame faisait des rencontres et ne s'est pas cachée de me l'avouer. Elle sortait avec Dieu sait qui en me laissant les deux enfants à mon retour du travail, et ce jusque deux heures du matin quelquefois. Pour elle, j'ai pris tous les risques et ai tout donné. Puis elle m'a reproché d'avoir des dettes, de manquer d'argent, me soutenait que pour cette raison elle avait été stupide de se marier avec moi, etc...
Ce n'est qu'une infime partie de ce que j'ai pu subir.
J'ai été naif mais le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas. Elle a même embobiné la DGA dont les membres se sont permis de me juger, avec de sales appréciations. L'on dit souvent que la vérité est ailleurs. Concernant mon état psychologique, je tiens bon, mais vous donne raison dans votre analyse. S'agissant des pensions, je trouve que payer 500 euros par mois alors que j'étais déjà endetté à 47 %, c'est trop, beaucoup trop: Massacrer un homme qui est déjà à terre.
La vérité est ailleurs. Je suis entendu mais pas écouté. La vérité vraie, JE la détiens, mais elle est en contradiction avec un système partial.
Je passe pour un homme immonde, ce que je ne suis pas. Elle passe pour une victime et moi pour un monstre.Reconnaître l'inverse serait plus juste.
Cet article vise à choquer, à faire prendre conscience que des préjugés latents pourrissent la société chaque jour un peu plus.
SOS FEMMES M . est un acteur associatif qui s'est fié à des mensonges et trompeuses apparences.
 Benoit



Bonjour,
Rien dans ce document ne dit que vous êtes considéré comme un "pestiféré"!
Cette ordonnance applique la loi au plus près en attendant que les parents puissent mettre leur conflit de couple un peu à distance.
Il y est bien indiqué que l'autorité parentale sera exercée à égalité mais, qu'en attendant une meilleure communication des parents, il est proposé un certain nombre de mesures qui ne sont pas définitives.
Ainsi, votre enfant a probablement sa résidence avec sa mère parce que c'est un bébé et que, compte tenu de votre emploi aussi, il est sans doute plus souhaitable qu'il reste avec sa maman, le temps de grandir et de quitter peu à peu le giron maternel.
Ne croyez pas que ce soit une mesure prise contre vous ; actuellement, les bébés sont très souvent confiés à leur mère ; et puis, honnêtement, aviez vous prévu une organisation et aviez vous demandé à vous en occuper?
Vous avez un droit de visite, pour l'instant fixé dans un espace, où vous n'êtes pas prisonnier ; pourquoi donc cette "rencontre"sur un trottoir relatée par un journal?
Quant à la pension préconisée, pour la maman et pour l'enfant, il ne s'agit aucunement d'une punition mais de la stricte application de la loi (devoir de solidarité).
Je crois que l'échec de votre couple a entamé votre propre estime et si, vous vous ressentez comme un pestiféré, ce n'est sans doute pas à cause du regard des autres.
Ce serait plutôt à cause de votre image blessée.
Il vous faut reprendre confiance en vous, faire le deuil de cette séparation, envisager votre avenir et celui de votre bébé.
En lui permettant de ne pas souffrir des tensions entre ses parents, vous l'autoriserez à s'épanouir dans de meilleures conditions et c'est la raison pour laquelle, je vous demande de vous faire soutenir psychologiquement afin de restaurer votre image personnelle, votre amour propre et cela, pour pouvoir créer un lien soutenant lui aussi par rapport à votre bébé lequel grandira et aura besoin de plus en plus de son père.
Ne permettez pas que l'échec de votre couple se double de l'échec du lien père-enfant.
Par la suite, vous pourrez refaire une demande au juge aux affaires familiales en mettant en avant votre intérêt pour votre rôle paternel, votre investissement dans cette relation et votre souci de faire passer l'intérêt de l'enfant avant tout.
Je ne sais pas comment votre couple s'est constitué et s'est brisé mais pour l'enfant, déposez les armes, faites taire votre amertume, votre désolation, reprenez confiance et estime pour vous, tentez de dépasser au mieux cette phase de désarroi.
Bonjour,
Je me permets d'insister sur le fait que vous devriez exiger que les rencontres avec votre bébé aient bien lieu dans les murs de l'association indiquée dans le texte juridique.
Il est important, en effet, que ce jeune enfant puisse apprendre à vous connaître, à vous reconnaître, dans un cadre plus serein qu'un trottoir...
Par ailleurs, il est nécessaire que vous puissiez le prendre dans vos bras, le toucher, lui parler dans le calme.
Vous me parlez d'un autre enfant dans votre dernier message : est-ce le vôtre, l'avez vous reconnu?(Je ne le pense pas puisque vous ne parlez pas d'une quelconque décision juridique à son égard).
Excusez moi si je m'autorise cette question.
Et pardonnez moi, si j'insiste encore sur le fait que votre priorité est désormais l'épanouissement de votre bébé, ce qui nécessite forcément sinon l'apaisement de toutes les tensions, au moins l'aménagement d'une situation, où les tensions seront moins vivement perçues par l'enfant.
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Conseil

SOS FEMMES SAINT-DIZIER

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