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Je n'avais rien dit à personne

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Avril 2011


bonjour à toutes,
j'ai 42 ans, je sors de la clinique psychiatrique ou un merveilleux psychiatre a trouvé enfin pourquoi j'avais un mal être permanent qui m'a poussé 2 fois à  prendre des médicaments. Le chemin a été long, mais il en est ressortit :
- un gros ras le bol de mon travail
- un abus sexuel à l'âge de 7/8 ans,
- une relation houleuse de 15 à 18 ans, ou j'ai reçu plusieurs fois des claques et des coups et été soumise à certaines pratiques sexuelles pour lesquelles, je n'étais pas prête du tout, même si je l'aimais...
Pour ces 2 derniers événements, je n'avais rien dit à personne, surtout pas à mes parents.
j'ai toujours eu avec mon mari des relations sexuelles un peu bloquées, il ne comprenait pas pourquoi ? j'avais du mal à prendre du plaisir.
Après ces 7 semaines de clinique et un traitement de choc, j'arrive enfin à rompre le silence et en parler à des amies très proches sans en avoir honte.
Par contre, une psychanalyste me suit et m'a dit que l'on est jamais uniquement la victime, il y a une part de responsabilité en moi, certes, mais j'ai un peu de mal à comprendre, et cela s'oppose à la théorie du psychiatre qui doit me traiter en EMDR.
Si quelqu'un veut me donner un petit conseil ou un grand soutien, cela m'aiderait à mieux comprendre mon statut dans ces 2 histoires et me donner de l'espoir.
Merci
Sarah

Bonjour,
Peut-être que votre psychanalyste cherche simplement à vous mettre en garde contre une certaine dérive : celle de considérer la victime comme un être à part, englué dans la souffrance engendrée par le traumatisme, en faisant abstraction de la situation sociale, psychologique...
Certes, vous êtes une victime parce que vous avez subi des traumatismes mais maintenant que vos traumatismes ont été mis à jour, il vous revient une part de responsabilité dans le traitement et la résolution de ces traumatismes.
Ainsi, la douleur morale de la victime peut être accentuée par la culpabilité plus ou moins inconsciente, liée à des évènements du passé occultés ou niés, dans leur enfance ou remontant aux générations antérieures écrit Caroline Eliacheff (psychanalyste elle-même).
Dans cet exemple, le travail psychologique sur cette culpabilité exige une participation active de la victime. Souhaitez vous être publiée dans notre espace "échanges" afin d'avoir
d'autres réponses?
Vous pouvez y mettre cette adresse mail ou une autre anonyme pour l'occasion.
Je reste à votre disposition.
Cordialement,
Chantal POIGNANT
Agent de conseil
 
bonsoir,
merci pour votre réponse rapide, on se sent un peu moins seule!!!
j'aimerais que mon message soit diffusé SVP.
Cordialement vôtre.
Sarah
* s.laurence1508@laposte.net

 

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